mercredi 20 avril 2022

Trois petits rêves

 

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Trois petits rêves (2018) de Chapour Haghighat

A Doshan, un petit village au Nord-Est de l’Iran, un imam très important doit venir.

Trois amis, Bâbak, Latif et Djavid, font le même rêve : ils sont témoins du meurtre d’Abbas, artiste-peintre considéré comme sulfureux, principalement parce que libre penseur.

Et chacun des trois rêves qu’ils se racontent leur permet de reconstituer l’histoire entière.

A priori, le sujet peut sembler séduisant.

Mais c’est quoi, ce sujet, au juste ? Un Rashômon version iranienne et onirique ? L’histoire d’un crime politique ? Un film poétique sur le rêve ?...

En fait, on n’en sait rien, car le film part dans tous les sens et, pour rajouter à la confusion, le récit des trois rêves des trois ados est noyé au milieu d’anecdotes « de la vie quotidienne », certes intéressantes, mais qui nous égarent.

De plus, comme souvent dans les films iraniens, tout cela manque totalement de rythme.

Et le film ne s’attache à aucun des personnages qui pourraient nous intéresser comme les trois adolescents, le poète Abbas ou encore Moïse, le vieux Juif qu’on entrevoit à peine et dont on aimerait savoir un peu plus (l’histoire d’un Juif qui vit dans l’Iran des Mollahs aurait pu être intéressante !...).

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