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Rio Bravo (1960) d’Howard Hawks
Dude, qui fut l’adjoint du shérif John Chance, est devenu un alcoolique. Un homme qui voulait le défendre contre le petit voyou local, frère du puissant Nathan, est assassiné par celui-ci. Chance arrête le petit voyou avec l’aide de Dude.
Mais Nathan entend faire libérer son frère et aidé de ses nombreux hommes de main, il assiège la prison. Chance n’a pour l’aider, outre Dude, que Stumpy, son vieil assistant qui est infirme. Wheeler, ami de Chance, arrive en ville accompagné du jeune Colorado. Il propose à Chance de l’aider. Mais il est assassiné par les hommes de Nathan peu après.
Je pense que même si on ne vénère pas les westerns, on ne peut que s’incliner très bas devant ce chef d’œuvre. Dés la première séquence, muette, on a une idée exacte de la valeur de ce que l’on va voir : du Hawks et du meilleur.
Rio Bravo est un western mythique et on comprend pourquoi. Il y a John Wayne, Dean Martin, Ricky Nelson et, j’allais dire surtout, la débutante Angie Dickinson et Walter Brennan, l’Eddie du Port de l’angoisse, du même Hawks avec quinze ans de plus.
Le thème de l’attente, et partant du suspense, est arrivé assez récemment dans le western avec Le Train sifflera trois fois qui donna à Hawks l’idée de Rio Bravo.
Et Rio Bravo n’est pas seulement un très grand western, c’est surtout un très grand film, tout simplement.
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