jeudi 28 avril 2022

Bellflower

 

M

Bellflower (2011) d’Evan Glodell

 Woodrow et Aiden sont deux post-adolescents attardés (dans tous les sens du terme).

Ils « travaillent » à la confection d’un lance-flamme « apocalyptique ».

Un soir, dans une boîte, ils font la connaissance de deux filles.

Ce premier film est un grand mystère : comment Evan Glodell avec son physique et son phrasé de gogol profond a-t-il pu glaner les trois sous indispensables à la réalisation de cette… merde !? Comment a-t-il pu séduire les sélectionneurs du festival de Sundance (Ça, c’est le moins étonnant : les sélections de Sundance laisse souvent… perplexe !) ? Pourquoi tant de films qu’on attend ne sont pas distribués en France alors que d’immondes navets dans le genre de celui-ci sont distribués ?

Tout est moche, tout est nul. Les sinistres « héros » de cette saloperie ont un QI de laitue (une seule laitue pour les deux), un physique de ploucs et le peu de leurs prouesses sexuelles (et c’est déjà trop) telles qu’on nous les présente ferait gerber un gigolo.

Leur descente de bière (que je n’aimerais pas faire à vélo) est la seule chose exceptionnelle qu’on peut trouver chez ces bouzeux.

La caméra portée et l’image jaune pipi sont à même d’achever de vous vider de ce qui reste dans votre estomac.

Il y a quand même une justice : après une semaine d’exploitation, le navet en question fut relégué aux salles de deuxième exploitation.

Mais c’est encore trop.

Trente cinq minutes avant le générique de fin, j’ai craqué.

C’est la pire américonnerie (pourtant la concurrence est rude !) que j’ai vu depuis trente ans.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire