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Breaking the Waves (1996) de Lars Van Trier
Bess, une jeune fille écossaise un peu simple d’esprit, épouse Jan qui est ouvrier sur une plate-forme pétrolière. Bess a été élevée selon des principes religieux assez étroits.
Après quelques jours, Jan doit repartir travailler et Bess ne supporte pas la séparation. Elle prie pour qu’il revienne vite.
Mais Jan a un accident et il revient effectivement plus tôt, mais paralysé.
Au départ, il y a l’histoire d’une idiote élevée par des crétins parmi des cons. Elle a pour meilleure amie une bigote revêche et un peu sadique, mais elle a la chance de se trouver un type plutôt bien. Seulement comme il faut bien qu’il y ait un film (mais le faut-il vraiment ?), il y a un drame : en l’occurrence Jan, le gentil mari, devient paralytique à la suite d’un accident.
De la chronique nous passons alors au mélo, puis du mélo nous passerons au style « Destroy crapoteux » jusqu’à la rédemption finale. D’ailleurs tout ce pensum est basé sur une relation bizarre avec la bigoterie en général et avec Dieu en particulier auquel Bess, qui, en plus d’être idiote, est passablement schizophrène, s’identifie dans des conversations à la Don Camillo (Van Trier dixit).
Bref, on se demande si le « génial réalisateur » est réellement un malade mental ou s’il fait l’âne pour avoir du son : visiblement, ça lui réussit puisqu’il est primé partout et fut même, très récemment, palmé à Cannes.
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