The Boy

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The Boy (2016) de William Brent Bell

Greta, une jeune Américaine, s’est expatriée au Royaume Uni pour échapper à Cole, son ex-compagnon un homme violent et déséquilibré.

Elle vient d’être engagée par les Heelshire, petits aristocrates de la campagne anglaise qui habitent un somptueux manoir. Le rôle de Greta est d’être la gouvernante du fils des Heelshire, Brahms.

A peine est-elle arrivée au manoir que les Heelshire lui font faire la connaissance de son élève.

Et Greta découvre, médusée, que Brahms est une poupée de porcelaine.

Dans le cadre du « cinéma de genre » (expression très à la mode, donc totalement idiote : tous les films sont, par définition, des « films de genre »), la « maison hantée » est un sous-genre en soi.

Et ce sous-genre est comme les autres : il a ses chefs d’œuvres, ses bons films, ses films sans intérêt et ses nanars.

Depuis quelques années, le sous-genre « maison hantée » oscille entre le film sans intérêt (Crimson Peak ou le remake du Poltergeist de Tobe Hopper, réalisé par Gil Kenan) et le nanar (Insidious, Dream House).

Curieusement, The Boy se situe plutôt dans les bons films. Mais , on n’est quand même pas dans La Maison du diable de Robert Wise ou dans Shining de Stanley Kubrick !

C’est suffisamment bien joué pour qu’on puisse se poser plein de questions sur les personnages, ce qui permet, au milieu du film, d’émettre une hypothèse, puis une autre bien pire et bien plus tordue. Mais c’est finalement la première qui est la bonne, ce qui, bien sûr, déçoit.

Lauren Cohan et Rupert Evans sont très bien, ainsi que Ben Robson dans un rôle minuscule. Mais les plus remarquables sont Jim Norton et, surtout, Diana Hardcastle dans le rôle du couple inquiétant, monsieur et madame Hellshire, père et mère de l’énigmatique Brahms.

Bien entendu, la résolution du mystère n’a rien de fantastique puisqu’il s’agit d’un secret de famille tout ce qu’il y a de pragmatique.

Ça ne laisse aucun souvenir, mais c’est plutôt bien fait.