Poltergeist (2015) de Gil Kenan
Eric et Amy Bowen sont contraints d’aménager dans un quartier qui fut élégant mais qui, avec la crise, est plus ou moins abandonné.
Mais la famille n’a pas le choix : Eric est au chômage depuis déjà pas mal de temps et ils ont trois enfants.
Dès le début cette maison leur paraît un peu effrayante et certaines choses étranges se passent. Un placard qui semble verrouillé s’ouvre d’un seul coup, un arbre centenaire semble menaçant et les téléphones portables « grillent » comme à la suite d’une surcharge électrique.
Le film de Tobe Hopper[1] est un film-culte. Comme tous les films-culte, il n’est pas sublime, il n’apporte rien à l’histoire du cinéma et il n’a rien d’exceptionnel. Non, il est juste « culte » !
S’attaquer à un film-culte est une gageure, car il faut réussir à être soit encore plus culte, et ça, ça ne se commande pas, soit suffisamment parodique pour être sublime et/ou novateur et/ou exceptionnel.
Et le film de Gil Kenan n’est rien de tout ça, c’est juste un médiocre téléfilm dont l’utilité a échappé à peu près à tout le monde.
C’est poussif, mal joué, gnan-gnan et très américon.
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