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Piccolo corpo (2021) de Laura Samani
Dans l’Italie rurale du nord du tout début du 20ème siècle, Agata met au monde un enfant mort-né.
Des bruits courent sur un endroit dans la montagne où on peut ranimer les enfants morts pour quelques instants ce qui permettrait à Agata de faire baptiser son enfant et lui éviter ainsi « l’errance éternelle dans les Limbes ».
En route, elle rencontre Lynx, un jeune homme qui, après avoir essayé de la voler, lui propose de l’accompagner.
« Le Petit corps » est donc celui de son enfant dont elle veut pouvoir faire le deuil en lui évitant une éternité dans les Limbes.
Une très belle idée, une reconstitution soignée, des paysages à la beauté foudroyante et un grand sens de la mise en scène ne suffisent pas, à l’instar des bons sentiments, à faire un bon film.
Le mélange des langues (Frioulan, Croate, Vénitien… et un peu d’Italien) achève de désarçonner le spectateur et l’interprétation (mais peut-on appeler cela interprétation) atone de Celeste Cescutti n’attire aucunement la sympathie mais… l’apathie, voire le sommeil.
A l’inverse, Ondina Quadri dans le rôle « du » jeune Lynx est tout à fait bluffante.
Mais ça ne sauve pas le film.
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