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Bye Bye, Love (1995) de Sam Weisman
Ils sont trois amis, Victor, Dave et Donny. Ils sont tous les trois divorcés et vont chercher leurs enfants pour le week-end. Victor est un misanthrope, toujours en rogne. Dave est un immature qui court après toutes les femmes et les choisit de plus en plus jeune : sa dernière conquête s’appelle Kim, mais les enfants de Dave ne l’apprécient pas. Quant à Donny, il espère toujours un retour de flamme de son ex-épouse.
Et ils s’imaginent que seuls les hommes de quarante ans ont des problèmes. Ils ignorent Max, le joli petit serveur du Mac Do, et sa maladresse et Walter, un « stagiaire » de 70 ans dans le même restaurant, qui ne se remet ni de la perte de sa femme, ni d’être un déclassé depuis qu’il n’est plus mécano chez Chrysler.
Les situations de départ sont tout à fait conventionnelles, mais elles sont traitées avec originalité. Et même si le film ne surprend pas, il émeut souvent grâce, entre autres, aux personnages qui sont tous attachants, à leurs interprètes constamment justes même lorsqu’ils cabotinent et à une réalisation qui a l’extrême finesse de se faire discrète.
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