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Cadet-Rousselle (1954) d’André Hunebelle
Le plus jeune des triplés Rousselle, Cadet, est bedeau dans sa paroisse alsacienne. Il est amoureux d’Isabelle, la fille du notable local, ami de Rouget de l’Isle qui compose une chanson satyrique sur le jeune bedeau. Celui-ci pour se rendre digne de sa bien-aimée part pour Paris. En chemin, il se fait dévaliser par des bandits de grands chemins.
Il est recueilli par des bohémiens « théâtreux » parmi lesquels il rencontre la belle Violetta. Entretemps, le peuple de Paris a pris la Bastille et la Révolution est en marche.
Même si François Périer n’a rien du bondissant Gérard Philipe, ce succédané de Fanfan la Tulipe se regarde sans déplaisir.
Si le scénario est particulièrement poussif et la réalisation passe-partout, l’interprétation nous offre quelques bons moments. Il faut dire qu’on y trouve Dany Robin, Bourvil, Noël Roquevert, Jacques Dufhilo et quelques autres. Au second degré, on appréciera l’approximation historique de l’entreprise avec une chronologie « chaotique » des évènements de la Révolution Française qui semblent s’être déroulés dans un désordre indescriptible et en quelques jours.
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