jeudi 12 janvier 2023

Hiroshima mon amour

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Hiroshima mon amour (1958) d’Alain Resnais


Une comédienne française tourne un film à Hiroshima. Elle a rencontré un jeune Japonais qui est devenu son amant. Ses impressions sur la ville dévastée et sur un Japon moderne que son amant essaie de lui faire comprendre, se télescopent avec ses souvenirs de jeune fille : à Nevers, sa ville natale, elle est tombée amoureuse d’un soldat allemand qui devait l’emmener après la guerre, mais au moment de la libération de la ville, le soldat est tué et la jeune femme est enfermée dans une cave.

Oui, Marguerite Duras est un écrivain français d’une certaine importance (personne de sérieux n’ose plus dire qu’elle était un cinéaste français d’une certaine importance). Oui, Alain Resnais est un très grand cinéaste. Non, on n’a pas le droit de dire du mal d’ Hiroshima mon amour.

N’empêche que si la littérature de Duras me laisse froid, les litanies chichiteuses que la même Duras écrivit pour Resnais, litanies psalmodiées par la voix de tragédienne chic d’Emmanuelle Riva, ces litanies, dis-je, et le film qui leur sert d’écrin m’emmerdent profondément.

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