Enquête sur un scandale d’état

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Enquête sur un scandale d’état (2021) de Thierry de Peretti

En plein cœur de Paris, le service des douanes saisit sept tonnes de résine de cannabis.

C’est le même jour que Stéphane Vilner, journaliste à Libération, est contacté par Hubert Antoine qui se présente comme un ancien infiltré de la brigade des stups et qui aurait des preuves d’un trafic de drogues opéré par l’état sous la direction de Jacques Billard, un « flic important » qui, de fait, aurait fait de cet état le plus grand trafiquant de drogues en France.

Avec le soutien de son journal, Stéphane commence son enquête.

Tout d’abord, c’est particulièrement mal fait : un critique parle d’un film « incroyablement bavard » alors qu’un autre parle d’un « vrai problème de mise en scène ».

Ensuite, pour que ce soit un tout petit peu réussi, il aurait fallu que le personnage d’Hubert Antoine soit un tout petit peu crédible : dès le début on sait que c’est un mythomane, paranoïaque comme le sont souvent les mythomanes.

Si on ajoute à cela une équipe de Libé qui fait son quéqué et fait la roue devant le mytho sans que personne ne pense à vérifier le « sérieux » du bonhomme, sans oublier une bande son franchement gênante avec des scènes tonitruantes de boîtes de nuit complètement inutiles, on se dit assez rapidement qu’on est dans un nanar de compétition !