Bullitt

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Bullitt (1972) de Peter Yates

Chalmers, qui veut être élu au Sénat, charge le lieutenant Frank Bullitt de protéger Ed Ross qui doit témoigner contre la mafia et assurer ainsi son fauteuil à Chalmers.

Mais deux tueurs réussissent à retrouver le petit hôtel où Ross est sous la protection de l’adjoint de Bullitt et blessent grièvement Ross qui, curieusement, avait retiré lui-même la chaîne de sécurité de la porte de la chambre où il était caché.

Transporté à l’hôpital, Ross est achevé par le même tueur. Bullitt cache le décès à Chalmers qui comptait bien lui faire porter le chapeau dans cette « bavure ».

Bullitt fait croire au politicien qu’il a enlevé Ross vivant. Et il poursuit son enquête seul. Il retrouve la voiture des deux tueurs et la pourchasse dans les rues de San Francisco.

C’est cette poursuite qui rendit ce film fameux. On se demande pourquoi. Cette course de voiture n’a, aujourd’hui, plus rien d’exceptionnel : on l’a vu cent fois dans des séries de cinquième zone.

Il est vrai qu’elle reste le seul moment vaguement trépidant de ce film, par ailleurs lent et verbeux. Steve Mac Queen est, comme toujours, quelconque et Robert Vaughn fait un numéro très conventionnel de politicien sans scrupule.

Tout cela est bien ennuyeux et le scénario très mou de ce polar qui traîne la patte est bien confus.