mardi 24 janvier 2023

Tremblements

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Temblores (Tremblements) de Jayro Bustamante (2018)

Dans le très pratiquant Guatemala gangréné par l’église évangélique, Pablo, père de famille modèle, très pratiquant, issu de la bourgeoisie guatémaltèque, vit une double vie jusqu’au jour où il dévoile son homosexualité.

Il est rejeté par sa femme et par sa propre famille et on l’éloigne de ses enfants. Il est licencié de son emploi et sa vie devient un enfer.

Il décide donc de « rentrer dans le rang » en acceptant de « se guérir » par les méthodes préconisées par la pasteur de son église évangélique.

Quel beau pays le Guatemala ?

On connaît le rôle que joua l’église évangélique dans l’élection du déchet qui sert de chef d’état au Brésil (de même que dans l’élection du président américon, mais dans une moindre mesure).

On connait aussi la toxicité de toutes ces sectes protestantes, mais l’évangélique semble être la pire, ferment nauséabond et fumier sur lequel pousse allègrement la plupart des néofascismes actuels.

C’est important de le savoir et, peut-être, de le montrer, mais ici, le réalisateur semble avoir subi une forme d’attirance-répulsion assez fréquente et nous « offre » dans leur intégralité les crises d’hystérie de tous les détraqués adeptes de la secte en question ou, pour employer leur terminologie les « cérémonies où les croyants expriment leur foi ». C’est pénible et parfaitement répulsif.

Pour le reste, il n’y a aucun rythme : les scènes se répètent ad nauseam, principalement celles du rejet du « pestiféré » par sa famille de tarés. Le casting est amorphe et seules les scènes de « thérapie » pourraient, à la rigueur avoir un vague intérêt documentaire.

Une fois de plus, on ne fait pas de bons films avec de bons sentiments.

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