**
La Vraie famille (2021) de Fabien Gorgeart
Anna est une mère de famille comme les autres. Elle vit avec son mari et ses deux fils Adrien et Jules.
Mais elle a un troisième fils, Simon qui a été placé dans la famille d’Anna à l’âge de 18 mois et qui a aujourd’hui 6 ans.
Et Eddy, le père biologique de Simon, veut récupérer son fils.
Ça fait partie de ce que j’appelle les films Dossiers de l’écran en référence à cette émission produite par Armand Jammot et devenue une véritable institution de l’O.R.T.F., puis d’Antenne 2, entre le 6 avril 1967 et le 6 août 1991. La projection y était suivi d’un débat autour du sujet traité par le film.
Bien que très nettement de parti-pris pour la mère « de substitution », La Vraie famille se réclame d’une certaine « objectivité ».
Il faut dire que les parents de Fabien Gorgeart furent famille d’accueil d’un enfant entre les âges de 18 mois et 6 ans, comme le Simon du film. Le sujet lui était donc particulièrement sensible.
Le père est un peu perdu, donc "incompétent", bêtement autoritaire avec un enfant qu'il ne connaît même pas, bref, le film nous le rend antipathique avant de s'en prendre à une administration psycho-rigide et, elle aussi, "incompétente".
La carte mélo est tout à fait assumée, notamment avec Mélanie Thierry qui, dans le « tire-jus » fait très nettement concurrence à l’autre Mélanie, Mélanie Laurent, au début de sa carrière. Elle pleure beaucoup, beaucoup trop dans des scènes qui ont une fâcheuse tendance à se répéter et voudrait, visiblement être "tire-jus", mais n'y parvient pas vraiment.
Et l’héroïque « mère courage » fait tout ce qu’il ne faut pas faire pour plaider sa cause, mais dans le mélo, trop, c’est trop.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire