Trafic en haute mer

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The Breaking Point (Trafic en haute mer) de Michael Curtiz (1950)

Harry Morgan vit, ou essaie de vivre, du petit bateau qu’il possède et qu’il loue pour transporter des touristes au Mexique. Mais les temps sont très durs et Harry a une femme et deux enfants à nourrir.

 

Hannagan, un client, l’escroque et Harry se retrouve au Mexique sans argent. Il est contraint d’accepter l’offre de Duncan, un individu plus que louche qui le met en contact avec un Chinois, trafiquant de clandestins. Mais l’affaire se passe mal et Harry tue le Chinois. De plus, cette histoire ne lui rapporte pas un son.

Bien qu’inspiré du même récit d’Hemingway, Trafic en haute mer n’est pas vraiment le remake du Port de l’angoisse.

On sait que Hawks prit beaucoup de liberté avec l’œuvre original, beaucoup plus respectée ici où nous sommes très près du roman noir original, même si le film de Curtiz ne vaut pas tout à fait le chef d’œuvre de Hawks.

Trafic en haute mer a tout le charme unique des polars Warner. John Garfield y trouve l’un des ses meilleurs rôles et Patricia Neal est, comme d’habitude, fabuleuse. Il serait temps de redécouvrir cette très grande comédienne, trop tôt disparue.