Insidious (2010) de James Wan
Josh et Renai Lambert viennent d’aménager dans une nouvelle maison.
Suite à une chute (c’est, du moins, ce qu’il paraît) leur fils Dalton tombe dans le coma. Et les médecins ne peuvent absolument rien : ce coma n’aurait rien à voir avec la chute et l’enfant ne souffre d’aucun dommage corporel.
De plus, Renai commence à avoir des visions et elle se dit que ce doit être la maison qui est hantée.
La famille déménage, mais les mêmes problèmes et les mêmes visions les ont suivis dans la nouvelle maison.
Et Dalton est toujours dans le coma.
James Wan s’est fait un nom en réalisant la série horrifique des Saw, soit 7 films dont le dernier en date « bénéficiait » de la 3D et dont l’avant-dernier (Saw 6) avait un titre particulièrement remarquable pour nous Français : ça apprendra à ces imbéciles de distributeurs français à vouloir « faire chic » en gardant les titres anglais.
Ici, on garde encore le titre original. Mais s’il avait fallu se débarrasser de quelque chose, c’eut été du film dans son ensemble.
Insidious est absolument typique du genre de série Z qui ont donné aux « films de genre », non ses lettres de noblesse, mais sa réputation de nullité.
Le sujet qui louche de façon totalement indécente, à la fois sur Amytiville et sur Poltergeist, mais sans atteindre une seule qualité d’un seul de ces deux films a été scénarisé à la sulfateuse par des débiles mentaux et la réalisation frôle le néant absolu.
Et comme toutes les nullités du genre, ça ne sait jouer que d’une chose, un son tonitruant censé vous faire décoller de votre siège. Quand c’est réussi, toute la salle crie, quand c’est raté, toute la salle rit.
Les post-boutonneux, pop-cornés aux QI de laitue, qui m’entouraient ont bien ri. Pas moi, car même au 23ème degré, le vide porté à ce point d’incandescence est parfaitement consternant.
Au niveau de l’interprétation, la grande Barbara Herschey nous gratifie de sa présence, mais on se demande ce qu’une actrice de cette trempe vient faire dans ce sous-produit.
Rose Byrne, l’héroïne survoltée de la série Damages où elle parvint à tenir tête à Glen Close, est ici assez apathique entre deux hurlements convenus. Quant à son « mari », c’est le pâlichon Patrick Wilson (vue dans Angels in America) qui s’y colle, visiblement sans conviction, ce qu’on ne saurait lui reprocher à un tel niveau de bêtise.
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