mercredi 21 décembre 2022

Théâtre de sang

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Theatre of Blood (Théâtre de sang) de Douglas Hickox (1973)


Ils sont neuf critiques qui décernent tous les ans le prix du meilleur comédien de théâtre.

Un matin, l’un d’eux, George Maxwell, reçoit un coup de téléphone qui le fait se rendre dans un théâtre désaffecté. Il est tué par plusieurs clochards, poignardé comme dans Jules César. L’instigateur de ce meurtre « théâtralement » organisé est Edward Lionheart.

Puis, c’est au tour de d’Hector Snipe, tué à coups de lance par le même Lionheart : puis le corps du critique est traîné par un cheval pendant l’enterrement de Maxwell, comme dans Troïlus et Cressida.

Et ils vont tous y passer, sauf un, naturellement. Nous avons ainsi droit à l’ablation de cœur de l’un (la livre de chair du Marchand de Venise), à la « grillade » de la seule femme du groupe (Jeanne d’Arc dans Henry VI), au meurtre de la femme de l’un des critiques par lui-même (Othello), en passant par une décapitation (le passage le plus drôle).

Ce catalogue de supplices « shakespearien » finit par lasser après avoir fait sourire.

La noyade de l’un des critiques dans le vin (Richard III) a dû rappeler d’autres souvenirs à Vincent Price : c’était lui qu’on noyait dans La Tour de Londres de Rowland V. Lee en 1939 et lui qui noyait (comme ici) dans La Tour de Londres de Roger Corman en 1962.

 

 

 

 

 

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