Appelez Nord 777

*

Call Northside 777 (Appelez Nord 777) d’Henry Hathaway (1948)

(Ciné-Classics – 07/07/99)

A la suite du meurtre d’un policier dans un bar clandestin, Frank Wiccek est condamné à 99 ans de prison sur le témoignage de la tenancière du bar.

Onze ans plus tard, Brian Kelly, rédacteur en chef du Chicago Times, tombe sur une petite annonce qui offre 5000 dollars à qui innocentera Wiccek. Intrigué, il envoie James Mac Neal, un de ses journalistes enquêter. L’offre vient de la mère de Wiccek qui a économisé pendant onze ans.

L’acharnement de cette mère attendrit Mac Neal, mais il ne croit pas en l’innocence de Wiccek.

Ce n’est pas un grand Hathaway. L’histoire est un peu mince pour un film un peu long à démarrer, mais qu’on sent fini à la va-vite. Richard Conte est très bien, comme d’habitude, mais le débit de pingouin et la grande carcasse dégingandée de boy scout d’un James Stewart pas encore remis de Frank Capra sont un peu exaspérants. Quant au pseudo-suspense, il est inexistant.