****
Dracula, Prince of Darkness (Dracula, prince des ténèbres)
(1966) de Terence Fisher (Ciné-Cinémas – 26/03/99 - V.O. Stf – 86mn - HiFi-Idx – scope)
Charles et Alan, deux frères accompagnés de leurs épouses, respectivement Helen et Diana, voyagent dans les Carpates. Abandonnés par leur cocher qui craint visiblement d’aller plus loin alors que le soleil vient de se coucher, les quatre voyageurs voient arriver un attelage sans cocher. Perdus au milieu de la forêt, en pleine nuit, les voyageurs saluent cet attelage comme une bénédiction. L’attelage les mène, contre leur gré, dans un château qu’un moine, le père Shandor, les avait conjurés d’éviter. Ils sont accueillis par Klove, une sorte de maître d’hôtel un peu effrayant qui leur sert à dîner.
Pendant la nuit, Ellen, qui est réellement effrayée, ne peut dormir. Charles, pour la rassurer, va voir ce qui se passe. Il est tué par Klove qui le vide de son sang au dessus du catafalque de son maître, le comte Dracula. Celui-ci est alors ressuscité, dix ans après son anéantissement par le professeur Van Helsing.
Le nom de Fisher reste lié pour le public à la fois à la Hammer et à l’enfant monstrueux qu’ils ont fait ensemble, l’effroyablement célèbre Comte Dracula. Or Fisher ne rencontra que trois fois le vampire des Carpates.
Le Cauchemar de Dracula était une adaptation du roman de Stoker. Mais la vraie réussite, c’est ce second film dont le scénario est moins répétitif que le premier. En fait, il reprend les thèmes de Stoker qui avait été écartés. Et tout le style Hammer si fameux, c’est dans ce second film qu’on le trouve.
Mais la maison de production épuisera le personnage sans Fisher (si on excepte Les Maîtresses de Dracula en 1959) et le genre périclitera.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire