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Tango Bar (1935) de John Reinhardt
Ricardo quitte l’Argentine pour exporter le tango vers l’Europe. De plus, il n’a plus un sou après avoir misé son argent sur un cheval qui a perdu la course « d’une tête » (Por una cabezza).
Sur le bateau, il retrouve son ami Puccini qui voyage clandestinement et Laura, une vedette de la chanson qu’il rêvait d’approcher depuis longtemps et dont il est amoureux.
Mais Laura mène une double vie : elle aide un certain « commandant » qui, par son intermédiaire, peut approcher des passagers huppés et les détrousser. Ricardo s’en aperçoit et voudrait aider la jeune femme à s’en sortir.
S’il était l’empereur du tango, Carlos Gardel n’était certes pas le roi des comédiens. Le scénario-prétexte est parfaitement inconsistant et la réalisation inexistante. En dehors de Gardel lui-même, proprement catastrophique, les comédiens sont plutôt mauvais.
Mais il y a la musique et Gardel y chante Por una cabeza : ça excuse beaucoup de choses !
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