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Belfast (2020) de Kenneth Brannagh
Buddy vit dans un quartier populaire de Belfast. Sa famille est protestante et il a pas mal de copains au sein de la communauté catholique.
Mais en cet été 1969, des troubles vont éclater entre les deux communautés et mettre l’Ulster à feu et à sang.
Certains critiques semblent dédouaner Brannagh de ses maladresses au nom d’une certaine sincérité : personnellement, je pense que c’est sa roublardise qui est juste maladroite et ça n’excuse rien.
Malgré la violence du Belfast de l’époque, tout est enjolivé et le gamin Jude Hill est un insupportable cabot dans le rôle de Buddy, avatar probable de Brannagh lui-même.
Car tout cela est, paraît-il, autobiographique, puisque Brannagh est né à Belfast en 1960.
Un critique souligne, à raison, que le film « recouvre tout début d’amertume sous des montagnes de sucre […] et tout dépendra du degré de tolérance au glucose du spectateurs ». Alors comme je suis diabétique… !
Les partis-pris esthétiques bluffants du début de la carrière de Brannagh se sont mués en un maniérisme chichiteux (comme, par exemple le passage de la couleur au noir et blanc, procédé qu’on a vu au moins 3000 fois) et -encore une fois !...- roublard.
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