The Call (2013) de Brad Anderson
Jordan Turner est opératrice au centre d’appel téléphonique de la police.
Elle reçoit un jour un appel d’une adolescente angoissée, seule dans sa maison alors qu’un inconnu vient d’y pénétrer. A cause d’une maladresse de Jordan, la jeune fille cachée est repérée par son agresseur et on retrouve son cadavre quelques jours plus tard.
Traumatisée, Jordan se consacre alors à la « visite guidée » du standard de la police. Pendant la visite d’un groupe, une opératrice revit la même situation que Jordan avec une adolescente seule dans sa maison avec son agresseur
L’opératrice panique et Jordan prend les choses en main.
Tout démarre plutôt bien. Séquence angoissante deux minutes après le début du film, un meurtre, l’héroïne en difficulté et, surtout, ce lien frustrant entre la victime et ses sauveteurs éventuels, le téléphone.
On pense à l’excellent Buried de Rodrigo Cortés, l’originalité du huis-clos (ô combien !) en moins.
Ça se poursuit pas mal avec la deuxième victime et le film reste haletant pendant une bonne heure.
Mais tout se détraque quand on commence à se rapprocher de l’assassin : le beau roulement à billes commence à se gripper et malgré l’excellence et la conviction des deux comédiennes Halle Berry et Abigail Breslin, on s’ennuie de plus en plus jusqu’à un final politiquement incorrect, drôle, mais assez nauséabond.
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