dimanche 5 février 2023

Taxi Driver

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Taxi Driver (1976) de Martin Scorsese

Travis Bickle trouve un emploi de chauffeur de taxi à New-York où il va travailler de jour comme de nuit, car il est insomniaque.

Il remarque particulièrement Betsy qui fait partie du comité de soutien du sénateur Charles Palantine.

Ancien marine au Vietnam, Bickle est un peu déséquilibré et l’ambiance interlope de « La Grosse pomme » a tendance à aggraver sa paranoïa.

Il commence à devenir un peu envahissant dans la vie de Betsy qui finit par le repousser après qu’il l’a emmenée voir un film porno.

« Être dans la vent est une ambition de feuille morte ». C’est la citation la plus célèbre du philosophe Gustave Thibon.

Taxi Driver en est une sinistre illustration de plus : image crade, sujet glauque, héros complètement détraqué, on est bien dans le cinéma « indé » (comme on dit maintenant) de l’époque. C’est assez typique de ce que j’ai coutume d’appeler une « fausse valeur », comme pas mal de films de Scorsese, un cinéma totalement ringard, dont je ne sauverai que Shutter Island ou After Hours[1].

De plus, ici, on a droit, dans le sujet même, à la morale facilement curetonne du pudibond hystérique Paul Schrader.

En dépit de toute l’admiration que je porte à la musique de Bernard Herrmann, le thème principal de Taxi Driver passé toutes les douze secondes ad nauseam n’a rien de génial et serait même plutôt lassant.

Jodie Foster crève l’écran dans son premier rôle à l’âge de 14 ans.

Mais De Niro est insupportable de cabotinage et tout ce qui reste de son personnage débile et en « burn out », c’est le fameux « You’re talking to me » qu’il joue devant la glace et qui a si souvent été parodié (et souvent avec talent !) tellement il est ridicule (On s’attend même à ce qu’il complète avec « You fucked my wife », mais ça, il ne le dit pas !).

Cette bouse aurait « inspiré » John Hinckley Jr qui a essayé de tuer Ronald Reagan en 1981 dans la rue. Mais comme ce con n’a même pas réussi son coup, on peut dire que Taxi Driver n’a même pas servi à ça !



[1] Cela dit, je dois avouer que je suis très loin d’avoir vu tous ses films. En fait, j’en ai vu…très peu !!!

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