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Abschied (Adieux) de Robert Siodmak (1930)
A
Berlin, dans une pension de famille, une jeune femme apprend par la logeuse que
son fiancé a trouvé du travail à Dresde et s'apprête à partir sans l'avoir
avertie. Le couple se dispute, se réconcilie, se redispute, se réconcilie. Puis
la jeune femme part pour la soirée et la logeuse "révèle" au fiancé
que c'est pour voir un autre homme. Dépité, il part pour Dresde sur le champ.
Sa fiancée qui était, en fait, partie acheter une jolie robe en son honneur
revient et se désespère de son départ.
Le scénario est mince, la
réalisation et l'interprétation ont une légèreté "typiquemont
allemondeu". La pension de famille est crapoteuse et finit par ressembler
à un bordel sordide. D'ailleurs, tout est sordide : la médiocrité de l'image et
les crachotements du son, associé à la langue allemande, ont un côté glaçant de
pré-nazisme, un peu comme L'Ange bleu
ou M, la qualité en moins.
Évidemment,
faire un film fascinant sur un sujet aussi mince avec des comédiens et une
technique très datés dans un lieu clos dont on ne sort jamais eut été une
prouesse extraordinaire. Et tel qu'il est, le film n'a rien d'une prouesse.
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