lundi 13 juillet 2020

Adieux


Adieux - Film (1930) - SensCritique *
Abschied (Adieux) de Robert Siodmak (1930)

A Berlin, dans une pension de famille, une jeune femme apprend par la logeuse que son fiancé a trouvé du travail à Dresde et s'apprête à partir sans l'avoir avertie. Le couple se dispute, se réconcilie, se redispute, se réconcilie. Puis la jeune femme part pour la soirée et la logeuse "révèle" au fiancé que c'est pour voir un autre homme. Dépité, il part pour Dresde sur le champ. Sa fiancée qui était, en fait, partie acheter une jolie robe en son honneur revient et se désespère de son départ.
Le scénario est mince, la réalisation et l'interprétation ont une légèreté "typiquemont allemondeu". La pension de famille est crapoteuse et finit par ressembler à un bordel sordide. D'ailleurs, tout est sordide : la médiocrité de l'image et les crachotements du son, associé à la langue allemande, ont un côté glaçant de pré-nazisme, un peu comme L'Ange bleu ou M, la qualité en moins.
Évidemment, faire un film fascinant sur un sujet aussi mince avec des comédiens et une technique très datés dans un lieu clos dont on ne sort jamais eut été une prouesse extraordinaire. Et tel qu'il est, le film n'a rien d'une prouesse.

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