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The Wolfman
(Wolfman) (2008) de Joe Johnston
Appelé par Gwen Conliffe, la fiancée de son frère Ben,
Sir Laurence Talbot revient au château paternel pour retrouver ce frère qui a
disparu depuis quelques jours. Il retrouve son père avec qui il ne s’est jamais
très bien entendu, surtout depuis que sa mère s’est suicidée alors que Ben et
lui-même étaient enfants.
Malheureusement,
il apprend le jour de son arrivée que le cadavre de son frère vient d’être
retrouvé, affreusement mutilé.
Lawrence
se rend dans un camp de gitans tout proche que l’on rend responsable de la mort
de Ben. Il y rencontre Maleva qui lui parle d’une bête affreuse et d’une
malédiction. C’est alors que le camp est attaqué par une sorte de loup monstrueux
qui massacre tout sur son passage. Lawrence est gravement blessé par la bête et
Maleva réussit à le soigner.
La plaie se
referme sans laisser de trace au bout de quelques jours.
Réalisé avec des moyens considérables et trois stars
internationales (Benicio Del Toro, Anthony Hopkins et Emily Blunt), Wolfman est le remake d’une série B[1]
réalisé en 1941 par George Wagner et qui réunissait Lon Chaney Jr (fils de
l’autre et très médiocre comédien) et Béla Lugosi (déjà) en perte de vitesse.
Du reste, Lugosi disparaissait assez rapidement et c’était lui le loup-garou.
Son rôle, dans le remake est tenue par,
excusez du peu… Geraldine Chaplin qui n’est pas le loup-garou. Le
responsable de la malédiction est ici Lord Talbot (le père) qui, après avoir tué
sa femme et son fils aîné, truciderait avec un certain plaisir son autre fils,
héros de ce film comme il l’était de l’autre. Mais ici, c’est Benicio del Toro
qui remplace (très avantageusement) le très justement oublié Lon Chaney Jr.
Quant au papa, c’est Anthony Hopkins dans un numéro où il mélange allègrement
les personnages de Van Helsing (Dracula)
et Hannibal Lector (Le Silence des
agneaux).
Emily Blunt est une jeune première on ne
peut plus classique et Hugo Weaving est bien loin de Priscilla : il incarne ici Frederick Aberline,
l’inspecteur de Scotland Yard qui fut en charge de l’enquête sur… Jack
l’éventreur.
Le film est plaisant avec lande
inquiétante, ruines d’un château suintant et attaque du, ou plutôt, des loups-garous.
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais on sait bien qu’on ne
vient pas voir un film de Ruiz ou d’Altman.
Alors, on se délecte aux effets spéciaux
numériques (nombreux) et aux effets tout court censés vous faire décoller de
votre siège toutes les trois secondes et demi. Il dépasse sans aucun mal le
film original qui ne présentait aucun intérêt.
On l’oublie sitôt sorti de la salle, mais
on ne s’y ennuie pas. C’est déjà ça !
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