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Filles de joie (2019) de
Frédéric Fonteyne et Alice Paulicevich
Tous
les matins, Axelle, Dominique et Conso quittent leur cité HLM du nord de la
France pour aller en Belgique toute proche où la prostitution est légale. Sous
les noms Athéna, Héra et Circé, elles se prostituent dans un clandé assez
sordidie.
Axelle a trois enfants et une mère
qui fait les comptes qui ne sont pas brillants.
Dominique est aide-soignante et elle
a deux enfants post-ados qui coûte cher.
Conso croit avoir trouvé l’amour
avec un homme marié qui est en train de la quitter.
Pour l’aider Axelle et Dominique vont prendre les
choses en main.
« Bien que ces vaches de bourgeois,
Les appellent des filles de joie,
C’est pas tous les jours qu’elles
rigolent »
En quelques secondes, Georges Brassens
en dit bien plus que ce très mauvais film en 91mn.
Imaginez un film de Ken Loach, avec
tous les défauts et sans aucune des qualités, qui ne parlerait que de cul dans
une ambiance totalement glauque et sur un ton graveleusement racoleur : le
cul, ça attire le chaland !
Les trois actrices (Sara Forestier,
Noémie Lvovsky et – une découverte pour moi ! – Annabelle Lengronne) font
ce qu’elles peuvent, mais elles peuvent peu dans ce film finalement assez
répugnant au misérabilisme voyeur.
Pour une fois, je suis totalement
d’accord avec les critiques pour trouver ce film dégueulasse et assez
crade !
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