L’Abominable docteur Phibes

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The Abominable Dr Phibes (L’Abominable docteur Phibes) (1971) de Robert Fuest

Un homme masqué se rend chez un médecin qui est en train de se mettre au lit. Alors qu’il dormait bien, le médecin est réveillé par des bruits bizarres avant de réaliser que sa chambre est envahie de chauves-souris qui se jettent sur lui et le mordent.

Lorsque son cadavre est retrouvé, l’inspecteur Trout de Scotland Yard s’aperçoit qu’il s’agit du deuxième médecin à être tué par des morsures d’animaux.

Il s’aperçoit également que ces meurtres rappellent un peu les dix plaies d’Egypte de la Bible.

Pour les nanars, si les années 70 n’avaient pas existé, il aurait fallu les inventer.

En même temps, faut-il absolument inventer quelque chose dans le domaine des nanars ? C’est une question de point de vue.

Bien sûr, on peut objecter que L’Abominable docteur Phibes aurait inspiré quelques autres films (dont Star Wars pour ce qui est du costume qui « ferait penser » à celui de Dark Vador.)

Je m’attendais à trouver un ensemble de critiques, sinon négatives, tout au moins… contrastées. Alors ou bien, définitivement, je ne comprends rien au cinéma, ou bien le diktat de la connivence et du second degré fait des dégâts considérables.

J’ai eu le plaisir de voir ce nanar en compagnie de quelques personnes et nous avons beaucoup ri (Ah ! Les choux de Bruxelles !...). C’est peut-être pour ça qu’on a pu regarder ce truc imbuvable (c’est le cas de le dire !) avec un peu trop de décontraction.

Mais, après tout, on n'est pas obligé de regarder un film comme si on préparait un concours ou comme si on allait rédiger une thèse.

Ici, on s’ennuie ferme, peut-être aussi parce que le film de Fuest était un précurseur de choses que, depuis quarante-quatre ans, on a vu mille fois.

Bien entendu, la présence du très très très ringard Vincent Price et de son jeu boursouflé n’arrange rien et tout cela ne s’est pas bonifié avec l’âge, comme on tente de nous le faire croire : ce n’est pas comme un vin mature, c’est juste bouchonné !