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Bécassine
(1939) de Pierre Caron
Bécassine
revient à Clocher-les-Bécasses après un tour du monde. Elle retrouve son emploi
chez madame de Grand-Air.
Madame
de Grand-Air a de gros soucis d’argent. Elle est obligée de louer son château à
de riches clients.
Malheureusement,
ses premiers « clients », les Tampico, sont une famille d’aigrefins
et lorsque les pseudo-bijoux de madame Tampico « disparaissent », on
accuse Bécassine.
Un dictionnaire de cinéma qualifie cette
« œuvre » de « monument » en précisant toutefois : « Par charité, on ne dira pas de
quoi ». Alors que j’écris ces lignes, Bécassine de Pierre Caron vient d’avoir les honneurs de l’édition
DVD. Certes, ce n’est ni le premier, ni le dernier navet à être numérisé
(surtout chez un médiocre éditeur qui, sous prétexte de sauvegarder « un
certain patrimoine français » se fait un fric monstre après avoir acquis
les droits de tous ces films. Si j’avais la veine catho, j’évoquerais les
marchands du temple).
Paulette Dubost, la (presque)
centenaire du cinéma français, se vante toujours d’avoir tourné, la même année,
un des plus beaux films du cinéma français et un des pires. Dans les deux cas,
il s’agit d’un rôle « ancillaire », mais la ressemblance s’arrête
là : il y a aussi peu en commun entre Lisette et Bécassine qu’entre La Règle du jeu et… Bécassine. Quant à la comparaison Renoir-Caron, je n’oserais même
pas.
Bref, Bécassine défie l’analyse :
mais qui aurait envie d’analyser ça !?
Max Dearly, Marguerite Deval et Alice
Tissot se partagent, avec d’autres, les seconds rôles de cette… chose.
En gros, ce n’est ni fait, ni à faire.
Malheureusement, ça a été fait !
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