dimanche 5 juillet 2020

Bécassine (Caron)


Affiche du film Bécassine - Affiche 1 sur 1 - AlloCiné
Bécassine (1939) de Pierre Caron
Bécassine revient à Clocher-les-Bécasses après un tour du monde. Elle retrouve son emploi chez madame de Grand-Air.
Madame de Grand-Air a de gros soucis d’argent. Elle est obligée de louer son château à de riches clients.
Malheureusement, ses premiers « clients », les Tampico, sont une famille d’aigrefins et lorsque les pseudo-bijoux de madame Tampico « disparaissent », on accuse Bécassine.
Un dictionnaire de cinéma qualifie cette « œuvre » de « monument » en précisant toutefois : « Par charité, on ne dira pas de quoi ». Alors que j’écris ces lignes, Bécassine de Pierre Caron vient d’avoir les honneurs de l’édition DVD. Certes, ce n’est ni le premier, ni le dernier navet à être numérisé (surtout chez un médiocre éditeur qui, sous prétexte de sauvegarder « un certain patrimoine français » se fait un fric monstre après avoir acquis les droits de tous ces films. Si j’avais la veine catho, j’évoquerais les marchands du temple).
Paulette Dubost, la (presque) centenaire du cinéma français, se vante toujours d’avoir tourné, la même année, un des plus beaux films du cinéma français et un des pires. Dans les deux cas, il s’agit d’un rôle « ancillaire », mais la ressemblance s’arrête là : il y a aussi peu en commun entre Lisette et Bécassine qu’entre La Règle du jeu et… Bécassine. Quant à la comparaison Renoir-Caron, je n’oserais même pas.
Bref, Bécassine défie l’analyse : mais qui aurait envie d’analyser ça !?
Max Dearly, Marguerite Deval et Alice Tissot se partagent, avec d’autres, les seconds rôles de cette… chose.
En gros, ce n’est ni fait, ni à faire. Malheureusement, ça a été fait !

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