jeudi 9 juillet 2020

L’Abominable homme des douanes


Pierre Prévert - UniFrance
L’Abominable homme des douanes (1962) de Marc Allégret

Le vieux caïd Grégor n’admet pas qu’Arnakos essaie de le détrôner. Ayant appris qu’Arnakos va se payer les services d’un célèbre tueur à gages muet et américain, Grégor s’arrange pour faire intercepter le tueur par la police et la douane.

Les hommes d’Arnakos, à la suite d’un malentendu, prennent Campo Santos, un douanier myope et maladroit, pour le tueur.
On se met devant ça en se disant qu’on va avoir droit à un bon vieux nanar de dessous les fagots, mené tambour battant par de vieux briscards comme Darry Cowl, Francis Blanche, Jacques Hilling, Pierre Brasseur et Marcel Dalio. Pour la présence féminine, on a droit à une charmante Danoise, Taïna Beryll, qui a le talent d’un sabot. Très bien !
Mais il faut vite déchanter : c’est écrit, filmé et dirigé à la fainéante. Quant à l’humour, ce n’est drôle ni au premier, ni au deuxième, ni au quatre-vingt-treizième degré.

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