dimanche 26 juillet 2020

Invisible Man


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The Invisible Man (Invisible Man) de Leigh Whannel (2020)
Cecilia Kass quitte en cachette et en pleine nuit son richissime compagnon Adrian Griffin, tyrannique pervers narcissique et scientifique à la réputation mondiale dans le domaine de l’optique.
Deux semaines plus tard, sa sœur Emily qui l’avait aidé à s’enfuir lui annonce que le corps d’Adrian vient d’être retrouvé : il s’est suicidé.
Mais peu après, commence des phénomènes étranges que son entourage impute à Cecilia et la font passer pour folle.
Elle y voit tous les signes de la perversité d’Adrian et elle commence à sérieusement douter du fait qu’il soit réellement mort.
Il faut bien dire que depuis quelques années, les films d’horreur sont… horribles dans le sens de « effroyablement mauvais ».
Je préfère n’en citer aucun, histoire de ne pas leur faire une publicité qu’ils ne méritent certainement pas, mais il faut bien dire que, de maison hantée en chiard psychopathe en passant naturellement par revenants qui vont de l’ange gardien benêt au zombi affamé, on a eu droit à tout le cinéma « horroro-naveto-ridiculo-soporifique », ce que l’art prétendument septième du nom peut pondre de pire.
Et puis, il peut arriver (très rarement, il faut bien le dire !) qu’une production sorte du lot.
C’est incontestablement le cas de cet « Homme invisible », car oui, le croiriez-vous, The Invisible Man se traduit en français par « L’Homme invisible » et non par Invisible Man, titre français parfaitement imbécile trouvé par les gogols de la distribution française !
Dès la scène d’ouverture, on est « scotché » et j’ai personnellement fait un bon sur mon siège lorsque l’héroïne a shooté dans la gamelle du chien.
Une autre réussite, c’est la maison luxueuse du « sociopathe », une de ces maisons froides et modernes que les réalisateurs affectionnent particulièrement et qu’ils préfèrent depuis quelques années aux manoirs « gothiques » et au vieille villas pour souligner le caractère angoissant de l’histoire : l’exemple le plus réussi de ce genre de baraque, c’est celle du grand Ghost Writer de Polanski.
Après, il faut bien le dire, un coup de mou vers le milieu du film, celui-ci reprend des couleurs lorsque l’on a la preuve que cet homme invisible existe vraiment alors qu’on commençait très sérieusement à se demander si Cecilia n’était pas réellement folle et délirante.
Et, mis à part ce coup de mou, le suspense est d’une redoutable efficacité et les coups de théâtre finaux sont très réussis.
Comme est efficace et réussi l’ensemble du casting en tête duquel Elisabeth Moss joue l’hystérie… juste ce qu’il faut !

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