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The Invisible Man (Invisible Man) de Leigh Whannel (2020)
Cecilia
Kass quitte en cachette et en pleine nuit son richissime compagnon Adrian
Griffin, tyrannique pervers narcissique et scientifique à la réputation
mondiale dans le domaine de l’optique.
Deux semaines plus tard, sa sœur
Emily qui l’avait aidé à s’enfuir lui annonce que le corps d’Adrian vient
d’être retrouvé : il s’est suicidé.
Mais peu après, commence des
phénomènes étranges que son entourage impute à Cecilia et la font passer pour
folle.
Elle y voit tous les signes de la perversité d’Adrian
et elle commence à sérieusement douter du fait qu’il soit réellement mort.
Il
faut bien dire que depuis quelques années, les films d’horreur sont… horribles
dans le sens de « effroyablement mauvais ».
Je préfère n’en citer aucun, histoire
de ne pas leur faire une publicité qu’ils ne méritent certainement pas, mais il
faut bien dire que, de maison hantée en chiard psychopathe en passant
naturellement par revenants qui vont de l’ange gardien benêt au zombi affamé,
on a eu droit à tout le cinéma « horroro-naveto-ridiculo-soporifique »,
ce que l’art prétendument septième du nom peut pondre de pire.
Et puis, il peut arriver (très
rarement, il faut bien le dire !) qu’une production sorte du lot.
C’est incontestablement le cas de cet
« Homme invisible », car oui, le croiriez-vous, The Invisible Man
se traduit en français par « L’Homme invisible » et non par Invisible
Man, titre français parfaitement imbécile trouvé par les gogols de la
distribution française !
Dès la scène d’ouverture, on est
« scotché » et j’ai personnellement fait un bon sur mon siège lorsque
l’héroïne a shooté dans la gamelle du chien.
Une autre réussite, c’est la maison
luxueuse du « sociopathe », une de ces maisons froides et modernes
que les réalisateurs affectionnent particulièrement et qu’ils préfèrent depuis
quelques années aux manoirs « gothiques » et au vieille villas pour
souligner le caractère angoissant de l’histoire : l’exemple le plus réussi
de ce genre de baraque, c’est celle du grand Ghost Writer de Polanski.
Après, il faut bien le dire, un coup de
mou vers le milieu du film, celui-ci reprend des couleurs lorsque l’on a la
preuve que cet homme invisible existe vraiment alors qu’on commençait très
sérieusement à se demander si Cecilia n’était pas réellement folle et
délirante.
Et, mis à part ce coup de mou, le
suspense est d’une redoutable efficacité et les coups de théâtre finaux sont
très réussis.
Comme est efficace et réussi l’ensemble
du casting en tête duquel Elisabeth Moss joue l’hystérie… juste ce qu’il
faut !
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