Goltzius and the Pelican
Company (Goltzius et la Compagnie du Pélican)
de Peter Greenaway (2012)
Goltzius est un imprimeur
hollandais spécialisé dans les œuvres érotiques. Et au 16ème siècle,
un imprimeur, c’est un éditeur.
Il a absolument besoin de nouvelles machines
d’imprimerie et il sollicite le Margrave d’Alsace en lui promettant, s’il le
subventionne, un somptueux livre sur toutes les histoires érotiques de l’Ancien
Testament.
En avant-goût, il lui propose la représentation théâtrale de ces
histoires par sa compagnie, la Compagnie du Pélican qui va ainsi jouer Loth et
ses filles, David et Bethsabée, Samson et Dalilah…
Peter Greenaway a 72 ans et
comme tous les vieux messieurs, il a tendance à devenir de plus en plus
libidineux.
Dans ce
dernier opus, on a donc une débauche (c’est le cas de le dire !) de pénis,
de seins, de vagins et de fesses des deux sexes. Et pas un poil de pubis :
visiblement, on se rase chez Greenaway.
On se rase
aussi un peu dans la salle sauf lorsqu’un « léger assoupissement »,
réparateur et mérité, vous envahit.
Mais
globalement, cet univers unique vous reste bien après la projection[1].
A noter les
magnifiques génériques « en carrousel », tournant autour d’un quatuor
à cordes.
C’est un peu
vain, très esthétisant et pas désagréable, malgré un certain ennui (la fesse,
c’est salace et ça lasse !).
[1] Pas tant que ça, car six
ans plus tard, je ne me souvenais même plus du film ou du moindre
extrait !
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