lundi 20 juillet 2020

Account Rendered


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Account Rendered (1957) de Peter Graham Scott

Lucille est mariée à Robert Answorth, un riche banquier. Elle a un amant, Clive, qui est peintre. Alors qu’elle attend des invités, son mari reçoit une lettre qui semble le perturber tout au long de la soirée.

Au cours du dîner, la conversation tourne autour des réactions des époux et épouses qui découvrent la trahison de leurs conjoints.
Le lendemain, Lucille rend visite à Clive qui a fait un portrait d’elle qui ne lui plait pas du tout : son amant l’a peinte comme une femme froide, sans cœur, calculatrice. Après cette entrevue houleuse, Lucille part rejoindre un autre homme.
Ce qu’elle ne sait pas, c’est que son mari la suit. En voulant la rejoindre, il s’assomme sur une pierre.
A son réveil, Lucille a été assassinée.
Cette petite série B commencerait plutôt bien avec ce cauchemar de la future victime, mais elle lasse rapidement.
Dans les années soixante, en France, certains épisodes des Cinq dernières minutes étaient plus passionnants que ça.
Les acteurs cabotinent à qui mieux mieux, la caméra semble avoir été posée là par le plus grand des hasards et le montage est d’une mollesse franchement soporifique. Quant au scénario, on s’en désintéresse complètement à la moitié du film, c’est-à-dire au bout d’une demi-heure.

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