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Account Rendered (1957) de Peter Graham Scott
Lucille est mariée à Robert Answorth, un riche banquier. Elle a un amant, Clive, qui est peintre. Alors qu’elle attend des invités, son mari reçoit une lettre qui semble le perturber tout au long de la soirée.
Au cours du dîner, la conversation tourne autour des réactions des époux
et épouses qui découvrent la trahison de leurs conjoints.
Le
lendemain, Lucille rend visite à Clive qui a fait un portrait d’elle qui ne lui
plait pas du tout : son amant l’a peinte comme une femme froide, sans
cœur, calculatrice. Après cette entrevue houleuse, Lucille part rejoindre un
autre homme.
Ce qu’elle
ne sait pas, c’est que son mari la suit. En voulant la rejoindre, il s’assomme
sur une pierre.
A son réveil, Lucille a été
assassinée.
Cette petite série B
commencerait plutôt bien avec ce cauchemar de la future victime, mais elle
lasse rapidement.
Dans les
années soixante, en France, certains épisodes des Cinq dernières minutes étaient
plus passionnants que ça.
Les acteurs
cabotinent à qui mieux mieux, la caméra semble avoir été posée là par le plus
grand des hasards et le montage est d’une mollesse franchement soporifique.
Quant au scénario, on s’en désintéresse complètement à la moitié du film,
c’est-à-dire au bout d’une demi-heure.
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