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The Bank Dicks (Mines de rien) d’Edward Cline (1940)
Egbert Sousé vit entouré des quatre abominables harpies que sont sa belle-mère, sa femme et ses deux filles.
Après avoir échoué dans la réalisation d’un film, Egbert est involontairement responsable de l’arrestation de deux voleurs qui viennent de commettre un hold-up à la banque.
Du coup, il est embauché comme gardien dans la même banque, mais il se fait circonvenir par un aigre-fin qui réussit à lui vendre les actions d’une « mine de beefsteaks ».
C’est très très drôle pendant quatre minutes trente.
Mais à force de n’avoir ni queue ni tête, le scénario (de Fields) finit par ne plus avoir de substance et les gags ont une fâcheuse tendance à avoir un goût de réchauffé. Le scénariste-interprète-démiurge tout puissant cabotine à qui mieux mieux, entraînant tout le monde dans son sillage, y compris Una Merkel qu’on a vue bien meilleure dans d’autres productions.
Seul Franklin Pangborn, dans le rôle du contrôleur Pinkerton Snoopgton, joue les pisse-vinaigre avec son talent habituel.
On sent une tentative maladroite de renouer avec la tradition burlesque des « Keystone » du début du siècle. Mais nous sommes au cinéma parlant.
De fait, la poursuite finale est une complète réussite. Mais le mérite ne semble pas en revenir à Fields.
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