mercredi 12 janvier 2022

Fantomas contre Scotland Yard

 

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Fantomas contre Scotland Yard (1967) d’André Hunebelle

Dernière idée lumineuse de Fantomas : obliger les plus grosses fortunes du monde à acquitter (à son profit, bien sûr) un « impôt sur le droit de vivre ». Le propriétaire de l’une de ces fortunes, lord Mac Crashley, entend ne pas céder et il réunit ses richissimes amis. De plus, il fait appel à la fois au commissaire Juve et au couple Fandor-Hélène.

Au quatuor habituel (Marais, Demongeot, De Funès et Dynam), viennent s’ajouter Jean-Roger Caussimon (Lord Mac Crashley), Françoise Christophe (Lady Mac Crashley), Henri Serre (secrétaire du premier et amant de la deuxième) et l’incontournable Max Montavon en valet de chambre hystérique.

Ce troisième et dernier film est le plus réussi de la série à cause du scénario, mais également à cause des scènes devenues cultes comme celle du pendu dans la chambre de Juve (« On m’a dépendu mon pendu ! ... ») ou celle du cheval qui parle.

Jean Marais est toujours aussi mauvais, la musique de Michel Magne est toujours à la fois aussi efficace et aussi gnan-gnan (surtout dans ce qu’il affectionnait particulièrement : la soupe façon concerto pour piano), mais de Funès et Dynam sont toujours aussi drôles et Demongeot toujours aussi charmante. Comme les autres films, Fantomas réussit à s’échapper à la fin. Peut-être était-il prévu un quatrième film… En tout cas, il ne fut jamais tourné.

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