mercredi 12 janvier 2022

Sale temps à l’hôtel El Royale

 

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Bad Time at the El Royale (Sale temps à l’hôtel El Royale) de Drew Goddard (2018)

En janvier 1969, alors que Richard M. Nixon entame son premier mandat en tant que 37ème président des États-Unis, Darlène Sweet, chanteuse de soul, et le père Flynn arrivent en même temps sur le parking de l’hôtel El Royale qui se trouve situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada.

El Royale fut un palace dans les années 50 comme en témoigne sa décoration très kitch.

Mais aujourd’hui, il n’attire plus que des clients peu fortunés qui arrivent là par accident.

Darlène et le père Flynn sont bientôt rejoints par quatre autres clients qui semblent être là par hasard.

C’est juste après la réalisation de L’Âge des possibles que Pascale Ferran déclara lors d’une interview que le second degré « à la Tarentino » pouvait être nuisible au cinéma.

En voyant ce Pulp Fiction du pauvre, on en a pleinement conscience. Et cette nuisibilité a pu, dans d’autres films aller jusqu’à la toxicité : ce n’est tout de même pas le cas ici.

Mais on retrouve quand même certaines constantes de « ce genre de cinéma », comme la « glauquitude », l’histoire « à trois balles » qui sent bon la série B (Pulp Fiction) et toujours, toujours, ce second degré qui permet à la fois toutes les excentricités, mais aussi toutes les approximations tant scénaristiques que de réalisation.

Rajoutons un authentique méchant très mal joué tout en hystérie par Chris Hensworth (les autres comédiens sont tout juste corrects sauf Cynthia Etivo qui est très bien et Jeff Bridges qui s’en sort plutôt bien).

Et puis ça met plus d’une heure à démarrer.

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