mardi 28 juin 2022

Un jour dans la vie de Billy Lynn

 

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Billy Lynn’s Long Haltime Walk (Un jour dans la vie de Billy Lynn) d’Ang Lee (2016)

Billy Lynn a été obligé de s’engager après avoir défoncé la voiture du petit ami de sa sœur. Celui-ci avait plaqué la jeune femme après que, victime d’un accident de voiture, elle avait été défigurée.

De retour d’Irak en 2005, Billy a été traumatisé par la guerre. Il est médaillé et érigé en héros.

Son bataillon et lui-même sont les héros d’une parade organisée par l’administration Bush alors que Kathryn essaie de circonvenir un médecin pour le faire réformer et l’empêcher de repartir.

Comme l’a dit un critique, on se demande si Ang Lee n’a pas fait ce film parce qu’il craignait de perdre sa carte verte.

C’est très exactement ce à quoi j’ai pensé en sortant de la salle où j’ai eu le malheur de voir cet immonde nanar « d’une vulgarité et d’une laideur épouvantable » selon un autre critique.

Pour une fois, j’étais très heureux d’entendre ces critiques traiter cette merde très « Eastwoodienne » (Ça, c’est de moi ! Contrairement à la plupart de mes contemporains, je déteste Clint Eastwood) de « film patriotique d’une bêtise absolue », de « film à effets » peuplé de « personnages caricaturaux ».

Je dois dire que j’ai quand même bondi lorsque j’ai entendu un des défenseurs d’Ang Lee, car il y en a, comparer ce film trumpiste à Johnny Got His Gun, le chef d’œuvre de Dalton Trumbo.

Pour ce qui est du casting de cette héroïsation de l’héroïsme à trois balles, disons que les comédiens sont tous convenables et ne les compromettons pas en les nommant.

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