jeudi 2 juin 2022

Le Petit Nicolas

 

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Le Petit Nicolas (2009) de Laurent Tirard

 Au début des années 60, Nicolas mène une existence paisible avec ses parents. Mais à la suite d’un malentendu, Nicolas croit que sa mère est enceinte.

 

Comme ce petit frère hypothétique risque de nuire à l’existence confortable qui a été celle de Nicolas jusqu’à présent, le petit garçon imagine de faire enlever le petit frère pour le faire disparaître, le perdre en forêt comme le Petit Poucet, exactement comme il soupçonne ses parents de vouloir le faire avec lui.

En 1956, Jean-Jacques Sempé pour les dessins et René Goscinny pour le texte réalisent ensemble une bande dessinée pour le journal belge Le Moustique, mais le format BD ne convient pas à Sempé et ils abandonnent en 1958.

L’année suivante, ils reprennent le personnage, l’augmentent de tous ces copains aux noms bizarres (Rufus, Alceste, Maixant, Agnan, Clotaire…) et réalisent une nouvelle illustrée. C’est dans ce format que Le Petit Nicolas connaîtra la gloire.

Le petit Nicolas est un petit garçon relativement sage qui fait des bêtises de son âge. Il est plutôt petit et toujours coiffé avec un pétard.

Le jeune Maxime Godart, l’incarnation à l’écran du petit Nicolas, est tiré à quatre épingles et parfaitement coiffé. Et c’est là que le bât blesse. Comme son petit Nicolas, le film est lisse, sans aspérité… et sans le moindre intérêt.

Pour faire années 50-60, Laurent Tirard donne à son film une image aux couleurs criardes et d’une laideur molle comme tout le film. C’est franchement à fuir.

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