Acusada (2018) de Gonzalo Tobal
Il
y a deux ans, Betina a été assassinée chez elle au petit matin d’une soirée
très arrosée.
Sa meilleure amie Dolores a très
rapidement été accusée.
Deux ans plus tard, seule inculpée
du meurtre, Dolores attend son procès. Mais comme souvent, le torrent
médiatique, relayé par les réseaux sociaux, prennent fait et cause pour la
thèse de la culpabilité.
D’abord soutenue par la famille, Dolores est
confrontée à des faits nouveaux qui l’accablent et le soutien familial commence
à se déliter.
L’idée
de base ne manque ni d’intérêt, ni d’originalité.
Deux ans après un meurtre et alors que
le procès de la principale suspect va commencer avec son cirque médiatique
(ici, plutôt à charge !), on revient sur le meurtre en refaisant
l’enquête.
De plus, et ça, c’est encore plus
original, Gonzalo Tobal ne s’est pas autorisé le moindre flash-back.
Malheureusement, il ne s’est pas plus
autorisé le regard d’un metteur en scène et surtout, surtout, du rythme, un
rythme sans lequel la « tension » est très molle.
Il s’ensuit un film intéressant,
certes, mais qui lasse très rapidement. Le casting est convenable, sans être
bouleversant.
Un film qu’on aimerait aimer, mais qui
ennuie un peu.
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