*
The Vigil (2019)
de Keith Thomas
Yakov
a de gros problèmes d’argent. Il en est à choisir entre l’achat de ses
médicaments et son alimentation.
Le rabbin Shulem lui propose, pour
la nuit, de « faire le shomer » pour un vieux Juif qui vient de
mourir. Un « shomer » est un gardien qui doit veiller un mort toute
la nuit précédant son enterrement.
Yakov a des rapports conflictuels
avec sa religion depuis la mort de son petit frère : agressé sous les yeux
de Yakov par trois antisémites, le jeune garçon s’enfuit et passe sous les
roues d’une voiture. Songrand frère, par lâcheté, n’a même pas essayer de le
défendre.
A peine installé pour sa nuit de veille, Yakov
commence à être assailli par des phénomènes étranges où se mêlent ses propres
souvenirs (la mort de son frère) et ceux du défunt, monsieur Litvak, un
survivant de la Shoah.
Dans Le
Bal des vampires, l’aubergiste Shagal devenu vampire est menacé par Alfred,
le jeune héros du film qui brandit un crucifix sous son nez. Ça amuse beaucoup
Shagal que le crucifix n’impressionne pas… puisqu’il est juif.
On aime les histoires de vampires parce
que leurs origines chrétiennes tiennent du folklore et on n’a pas besoin de comprendre
tous les symboles chrétiens qui s’y rattachent. Ici, sans une connaissance de
la Torah ou, à tout le moins, de la Kabbale, on est complètement largué. Et on
s’ennuie ferme, d’autant que le héros étant, visiblement, schizophrène, le
scénario peut tout se permettre… et il se le permet.
Le film est tout de même une réussite
au niveau esthétique et le casting est parfait : Dave Davis tient le film
de bout en bout. Mais la coquille est vide.
Décidément, la religion (et la
religiosité), c’est pas mon truc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire