dimanche 16 août 2020

The Vigil


Affiche du film The Vigil - Affiche 1 sur 1 - AlloCiné *
The Vigil (2019) de Keith Thomas
Yakov a de gros problèmes d’argent. Il en est à choisir entre l’achat de ses médicaments et son alimentation.
Le rabbin Shulem lui propose, pour la nuit, de « faire le shomer » pour un vieux Juif qui vient de mourir. Un « shomer » est un gardien qui doit veiller un mort toute la nuit précédant son enterrement.
Yakov a des rapports conflictuels avec sa religion depuis la mort de son petit frère : agressé sous les yeux de Yakov par trois antisémites, le jeune garçon s’enfuit et passe sous les roues d’une voiture. Songrand frère, par lâcheté, n’a même pas essayer de le défendre.
A peine installé pour sa nuit de veille, Yakov commence à être assailli par des phénomènes étranges où se mêlent ses propres souvenirs (la mort de son frère) et ceux du défunt, monsieur Litvak, un survivant de la Shoah.
Dans Le Bal des vampires, l’aubergiste Shagal devenu vampire est menacé par Alfred, le jeune héros du film qui brandit un crucifix sous son nez. Ça amuse beaucoup Shagal que le crucifix n’impressionne pas… puisqu’il est juif.
On aime les histoires de vampires parce que leurs origines chrétiennes tiennent du folklore et on n’a pas besoin de comprendre tous les symboles chrétiens qui s’y rattachent. Ici, sans une connaissance de la Torah ou, à tout le moins, de la Kabbale, on est complètement largué. Et on s’ennuie ferme, d’autant que le héros étant, visiblement, schizophrène, le scénario peut tout se permettre… et il se le permet.
Le film est tout de même une réussite au niveau esthétique et le casting est parfait : Dave Davis tient le film de bout en bout. Mais la coquille est vide.
Décidément, la religion (et la religiosité), c’est pas mon truc.

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