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Wild Target (Petits meurtres à l’anglaise) de Jonathan Lynn (2009)
Victor Meynard est un tueur à gages. Comme il
apprend le français, il dit à ses victimes avant de les tuer : « Mon nom est Victor Meynard et je suis un tueur professionnel ». Malheureusement, lors de l’exécution d’un
de ses contrats, le nom de Victor Maynard est répété par le perroquet de la
victime. Meynard, qui n’a pu se résoudre à supprimer le volatile, l’emmène avec
lui.
Rose
est une voleuse. Elle escroque de 900 000 livres
une sorte de caïd de la finance, Ferguson. Lequel Ferguson, pas content, engage
Victor Meynard pour liquider Rose.
Mais Rose est
« incontrôlable » et Victor échoue à plusieurs reprises, jusqu’à ne
plus avoir du tout envie de tuer la jeune femme.
Eh oui ! Ce bref résumé rappelle vaguement
quelque chose… C’est très plaisant, très habile, très bien joué et ça contient
plein de gags irrésistibles.
Mais c’est un remake.
Un remake, c’est un film
« refait » avec des acteurs différents, un scénario réadapté, quelquefois
un peu différent, voire complètement différent.
Ici, nous sommes en présence d’un
remake « au carbone », un « copier-coller ». Donc, tout ce
que ça a de bien vient de l’original : Cible émouvante de Pierre Salvadori
avec Jean Rochefort, Marie Trintignant et Guillaume Depardieu
Et la cible, si elle ne perd rien à
être passée du statut d’émouvante à celui de sauvage, ne gagne rien non plus.
Alors autant revoir le film de
Salvadori !
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