Adam (2019) de Maryam Touzani
Abla
est veuve et elle vit avec sa fille Warda, âgée de 8 ans, dans la médina de
Casablanca : elle tient son petit magasin de pâtisseries.
Samia essaie de trouver un emploi,
mais enceinte de huit mois, tout le monde lui claque la porte au nez.
Abla commence par refuser, mais
comme elle voit que cette pauvre fille va dormir dans la rue, elle la fait
entrer.
Peu à peu, Samia va l’aider dans la pâtisserie et
beaucoup s’occuper de Warda.
Depuis
quelques années, la cinématographie marocaine se penche sur les mœurs du pays
et elle le fait d’un point de vue politique. Et c’est tout particulièrement le
rôle de la femme qui est interrogé, son rôle et, par voie de conséquence, son
oppression.
Cette oppression est matérialisée ici
par un huis-clos que la réalisatrice voudrait feutré, mais qui distille un peu
l’ennui.
Et malgré tout le talent des deux
interprètes Nisrin Eradi et la toujours superbe Lubna Azabal le film est très
étiré et ne commence à réellement démarrer qu’après la naissance de l’enfant,
l’Adam du titre.
Il est bien dommage que le reste du
film soit si répétitif !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire