lundi 10 août 2020

Adam


Adam (2019) de Maryam Touzani
Abla est veuve et elle vit avec sa fille Warda, âgée de 8 ans, dans la médina de Casablanca : elle tient son petit magasin de pâtisseries.
Samia essaie de trouver un emploi, mais enceinte de huit mois, tout le monde lui claque la porte au nez.
Abla commence par refuser, mais comme elle voit que cette pauvre fille va dormir dans la rue, elle la fait entrer.
Peu à peu, Samia va l’aider dans la pâtisserie et beaucoup s’occuper de Warda.
Depuis quelques années, la cinématographie marocaine se penche sur les mœurs du pays et elle le fait d’un point de vue politique. Et c’est tout particulièrement le rôle de la femme qui est interrogé, son rôle et, par voie de conséquence, son oppression.
Cette oppression est matérialisée ici par un huis-clos que la réalisatrice voudrait feutré, mais qui distille un peu l’ennui.
Et malgré tout le talent des deux interprètes Nisrin Eradi et la toujours superbe Lubna Azabal le film est très étiré et ne commence à réellement démarrer qu’après la naissance de l’enfant, l’Adam du titre.
Il est bien dommage que le reste du film soit si répétitif !

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