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Yokogaho (よこがお - L’Infirmière) de Fukada Koji (2019)
Ichiko est infirmière. Elle travaille depuis longtemps
pour la famille Oishi, au sein de laquelle elle s’occupe de la grand-mère tout
en entretenant des rapports quasi-familiaux avec les autres membres, tout
particulièrement avec les deux filles Motoko et Saki.
C’est
par hasard que les deux filles croisent Tatsuo, le neveu d’Ichiko, venu voir sa
tante. Le soir-même Saki, la plus jeune des filles Oishi disparaît.
Elle est
retrouvée quelques jours plus tard. Et c’est Tatsuo qui l’avait enlevée. Ichiko
est soupçonnée de complicité.
Et
sa vie bascule.
En cet été cinématographiquement désertique (Covid 19
oblige !), L’Infirmière nous est présentée comme « l’œuvre
intéressante à ne manquer sous aucun prétexte ».
Et tout le
monde y va de son compliment compassé, la bouche en cul de poule.
Seulement
voilà ! J’ai décidé de ne plus faire d’effort et de ne plus avoir
d’indulgence pour les « errances » des plans intermédiaires dont la
durée et, très souvent, l’existence même ne se justifie en rien.
Le pitch
qu’on nous présente nous fait croire qu’il y a une ambiguïté sur l’innocence de
l’héroïne. Or, cette innocence nous est très lourdement présentée et Ichiko
n’est que la victime de la rumeur et des médias.
D’ailleurs,
ici, tout est lourd et très répétitif.
J’aurais dû
me méfier : c’est une coproduction franco-japonaise. Et presque toujours,
quand la production française se mêle de cinéma asiatique, ça donne un film
quelque peu… ennuyeux (pour rester correct !).
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