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The Gay Falcon
(1941) d’Irving Reis
Gay
Lawrence, dit « Le Faucon », a abandonné ses fonctions de détective
pour celles, plus lucratives et moins dangereuses, de courtier.
Mais il
est relancé par Helen Reed, la jeune secrétaire de Maxine Wood. Depuis quelques
temps, chaque soirée de bienfaisance donnée par Maxine est marquée par un vol
de bijoux et la réputation de « l’hôtesse la plus en vue de New
York » commence à souffrir de ces rapines.
Gay n’a
aucune envie de reprendre du service, mais il accepte, séduit par le charme de
Miss Reed.
A la
soirée, il rencontre Mrs Gardner dont le doigt est orné d’un diamant
inestimable et, à la grande surprise de Gay, Mrs Gardner lui demande de voler la
bague. Quelques minutes plus tard, elle est assassinée.
Mettons tout de suite les choses
au point, le Gay Falcon n’est pas un faucon maquillé qui porte un sac à
main et des talons aiguilles !...
Mais
le film est néanmoins très distrayant. Invraisemblance d’un scénario néanmoins
solide, fluidité d’une mise en scène qui parvient à faire oublier l’extrême
économie apportée à l’entreprise et interprétation impeccable, nous sommes en
présence du dessus du panier de la série B.
George
Sanders donne à ce Faucon flegme et
accent british. Ce film-ci fait oublier l’aspect péjoratif qu’on donne
généralement à la « série B ». On a plutôt envie de le caractériser
par sa dénomination anglo-saxonne de « film de double programme ».
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