lundi 24 août 2020

Adorables démons


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Adorables démons (1956) de Maurice Cloche

Hannibal Onnis est le directeur de la société dont l’un des produits est la lessive Ho Ho. C’est un homme très à cheval sur les principes.
En rentrant chez lui, il a la mauvaise surprise de voir une jeune fille Regina Rex, se jeter sous les roues de sa voiture. Il l’amène chez lui et lui montre sa collection d’objets d’art au milieu desquels se trouve un collier qui aurait appartenu à la Pompadour. Naturellement, la gourgandine se carapate avec le collier.
Hannibal fait appel à deux détectives privés « Willis et Willis » qui sont, en fait, des débutants assez mauvais.
Adorables démons fait partie de ces productions qui font comprendre l’engouement de la critique pour la nouvelle vague. Les années 50 ont eu leur lot de navets et Maurice Cloche n’a pas réalisé que des chefs d’œuvres. Ce film-ci n’est ni Ces dames aux chapeaux verts, ni Le Petit chose, ni même l’une des deux versions de La Porteuse de pain qui datent toutes les deux de ces fameuses années 50 et 60.
C’est de la réalisation industrielle (aucun gros plan qui obligerait à des champs-contre-champs) et un scénario passe-partout (industriel, lui aussi !). Quant aux comédiens, rompus à ce genre de basses besognes, ils font ce qu’ils peuvent : Dora Doll, Rellys, Poiret, Serrault et même le vieux Préjean (plutôt mieux que dans les années 30), jusqu’à Claude Pieplu dans un rôle de psychiatre, se débattent comme de beaux diables. Mais l’abattage ne peut pas tout. Quant à Claudine Dupuis à la plastique impeccable, son talent laisserait plutôt à désirer.

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