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Adorables démons (1956) de Maurice Cloche
Hannibal
Onnis est le directeur de la société dont l’un des produits est la lessive Ho
Ho. C’est un homme très à cheval sur les principes.
En rentrant
chez lui, il a la mauvaise surprise de voir une jeune fille Regina Rex, se
jeter sous les roues de sa voiture. Il l’amène chez lui et lui montre sa
collection d’objets d’art au milieu desquels se trouve un collier qui aurait
appartenu à la
Pompadour. Naturellement, la gourgandine se carapate avec le
collier.
Hannibal fait appel à deux
détectives privés « Willis et Willis » qui sont, en fait, des
débutants assez mauvais.
Adorables démons fait partie de ces
productions qui font comprendre l’engouement de la critique pour la nouvelle
vague. Les années 50 ont eu leur lot de navets et Maurice Cloche n’a pas
réalisé que des chefs d’œuvres. Ce film-ci n’est ni Ces dames aux chapeaux verts, ni Le Petit chose, ni même l’une des deux
versions de La Porteuse de pain qui datent toutes les deux de ces
fameuses années 50 et 60.
C’est de la
réalisation industrielle (aucun gros plan qui obligerait à des
champs-contre-champs) et un scénario passe-partout (industriel, lui
aussi !). Quant aux comédiens, rompus à ce genre de basses besognes, ils
font ce qu’ils peuvent : Dora Doll, Rellys, Poiret, Serrault et même le
vieux Préjean (plutôt mieux que dans les années 30), jusqu’à Claude Pieplu dans
un rôle de psychiatre, se débattent comme de beaux diables. Mais l’abattage ne
peut pas tout. Quant à Claudine Dupuis à la plastique impeccable, son talent
laisserait plutôt à désirer.
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