mardi 25 août 2020

Winslow contre le roi


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The Winslow Boy (Winslow contre le roi) d’Anthony Asquith (1948)

Une décision prise par le roi d’Angleterre ou l’un de ses représentants ne peut être contestée.
Si Arthur Winslow, employé de banque, à la retraite depuis peu, est un bourgeois tout ce qu’il y a d’honorable. Sa fille aînée Catherine est une ravissante jeune femme courtisée par leur tout nouveau voisin John Wetherstone. Dickie, le fils cadet, étudie plus facilement les danses à la mode que les matières enseignées à Oxford.
Quant au benjamin Ronnie, il vient d’entrer à l’académie de marine. Quelques mois plus tard, Ronnie est exclu de ladite académie pour faux, usage de faux et vol. Le jeune accusé n’a eu aucune possibilité de se défendre.
Et c’est contre cette absence de point de vue contradictoire que s’insurge sir Arthur Winslow. Il fait appel à un ténor du barreau, Sir Robert Morton.
The Winslow Boy, avant de devenir un film, fut une pièce à succès de Terence Rattigan qui signera le scénario avec Anatole de Grunwald, par ailleurs producteur du film.
La réalisation d’Asquith est impeccable, mais le film est bavard, prisonnier de la minceur de son sujet, un sujet intéressant pour le droit britannique, mais un peu poussif pour le cinéma.
Ce qui n’empêchera pas d’autres producteurs de réaliser de nouveau une adaptation de la pièce en 1998 [1].


[1] L’Honneur des Winslow (1998) de David Mamet

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