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The Winslow Boy (Winslow contre le roi) d’Anthony Asquith (1948)
Une décision prise par le
roi d’Angleterre ou l’un de ses représentants ne peut être contestée.
Si Arthur
Winslow, employé de banque, à la retraite depuis peu, est un bourgeois tout ce
qu’il y a d’honorable. Sa fille aînée Catherine est une ravissante jeune femme
courtisée par leur tout nouveau voisin John Wetherstone. Dickie, le fils cadet,
étudie plus facilement les danses à la mode que les matières enseignées à
Oxford.
Quant au
benjamin Ronnie, il vient d’entrer à l’académie de marine. Quelques mois plus
tard, Ronnie est exclu de ladite académie pour faux, usage de faux et vol. Le
jeune accusé n’a eu aucune possibilité de se défendre.
Et c’est contre cette
absence de point de vue contradictoire que s’insurge sir Arthur Winslow. Il
fait appel à un ténor du barreau, Sir Robert Morton.
The Winslow Boy, avant de devenir un film,
fut une pièce à succès de Terence Rattigan qui signera le scénario avec Anatole
de Grunwald, par ailleurs producteur du film.
La
réalisation d’Asquith est impeccable, mais le film est bavard, prisonnier de la
minceur de son sujet, un sujet intéressant pour le droit britannique, mais un
peu poussif pour le cinéma.
Ce qui
n’empêchera pas d’autres producteurs de réaliser de nouveau une adaptation de
la pièce en 1998 [1].
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