vendredi 2 octobre 2020

Belle-fille

 

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Belle-fille (2019) de Mélanie Marcaggi

Lorsque Marc se lève, il s’aperçoit qu’il est tard et que sa femme Louise ne l’a pas réveillé. Il a déjà raté son avion, car il devait partir pour réaliser un reportage avec son « assistante ».

Mais en fait de reportage, il s’agissait juste d’un week-end dans un grand hôtel en Corse et l’assistante est sa petite amie.

Et Louise, l’apprenant, a utilisé le billet d’avion et la chambre d’hôtel (ainsi que la carte bleue de l’infidèle), bien décidée à en profiter. Par hasard, elle rencontre Florent avec qui elle fait la fête et finit la nuit.

Mais au petit matin, dans la suite de l’hôtel qu’ils ont dévastée, elle trouve Florent, mort dans le lit, à ses côtés, ce qui lui vaut de gros ennuis avec la maréchaussée locale dont l’un des membres se trouve être Anto, le frère de Florent.

La seule façon de couper court à des explications compliquées, c’est de passer pour l’épouse de Florent et de se faire « protéger » par Anto et par la mère de Florent, Andrea.

Mais Andrea s’avère une belle-mère TRÈS possessive.

Comme beaucoup de ces comédies « à la Française », Belle-fille ressemble à un téléfilm avec ses qualités et ses défauts : excellents comédiens (ici le trio de choc Miou-Miou, Alexandra Lamy et Jonathan Zaccai), scénario capillotracté à la finesse de câble d’amarrage et surjeu très assumé desdits comédiens, même s’ils sont (voir plus haut) excellents.

Comme un téléfilm, ça se regarde distraitement en faisant des réussites, des travaux administratifs ou du repassage.

Le problème, c’est que dans une salle de cinéma, on ne peut pas arriver avec son fer, sa planche et son linge.

Sans être le chef d’œuvre du siècle, Belle-fille ne mérite pas les qualificatifs de type « complètement raté » que j’ai pu entendre à son propos.

C’est vrai que c’est pataud et qu’on ne loupe aucun des clichés sur les Corses.

Mais c’est quand même moins catastrophique que ne le prétendaient les critiques.

 

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