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The Werewolf of London (Le Monstre de Londres) de Stuart Walker (1935)
Le botaniste Glendon est à la recherché d’une fleur rare, la Mariphasa, qui n’éclot qu’à la lumière de la pleine lune. Alors qu’il vient de trouver la fleur, il est mordu par une créature qui ressemble fort à un loup-garou.
De retour à Londres, il reçoit la visite d’un autre botaniste, le docteur Yogami qui lui apprend que, comme lui-même, à la suite de l’agression d’un loup-garou, il est devenu loup-garou. Seul antidote à la malédiction, la fleur de Mariphasa.
Le problème des films qui créé un concept qui fera école, c’est qu’ils sont très vite dépassés par leur création qui finit par leur échapper.
Ce film est, paraît-il, le premier film qui traite de la lycanthropie. Et cet attrait de la nouveauté est largement suffisant dans l’esprit d’une série B. Evidemment, 77 ans après sa réalisation, il ne reste plus grand-chose de ce pensum mal réalisé (bien qu’un dictionnaire de cinéma parle d’« excellence » de la mise en scène), mal scénarisé et mal joué, y compris pour les deux (relatives) « stars » qu’on retrouve dans la distribution : Valerie Hobson et Warner Oland, ce dernier en congé de son personnage de Charlie Chan. Une fois de plus, l’acteur suédois, par la magie du maquillage et de la fabrication de faux yeux bridés se retrouve dans la peau d’un Asiatique, Japonais cette fois.
C’est beaucoup moins réussi que la plupart des séries B de l’époque. Les scènes « d’horreur » sont grotesques et (heureusement) peu nombreuses. Le reste consiste en d’interminables scènes dialoguées, d’ailleurs tout aussi grotesques.
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