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Relic (2019) de Natalie Erika James
Kay et sa fille Sam ont été appelées par le shérif de la petite ville où vit Edna, la mère de Kay. Celle-ci a disparu et sa fille, accompagnée de sa petite fille arrivent dans la maison familiale pour la retrouver.
Après quelques jours de recherches où les femmes ont été aidées par les voisins, Edna réapparaît, mais ne dit rien à sa fille, pas plus qu’à sa petite fille.
Mais son comportement ne tarde pas à devenir inquiétant.
Serait-ce, par hasard, ce qu’on appelle un film de femmes ? Ici, nous avons une réalisatrice et trois comédiennes.
Dans Mr Babadook, autre film « d’horreur » australien, nous avions une réalisatrice et un rôle principal féminin. Et le film pouvait présenter un vague intérêt psychologique (une femme doit élever, seule, un gamin paranoïaque pathologique), intérêt qu’on ne retrouve pas ici.
Comme Mr Babadook, Relic est un film qui est censé distiller l’angoisse et qui la distille… jusqu’à l’ennui.
Et comme la scénariste-réalisatrice se retrouve carrément en panne d’inspiration, elle nous invente un labyrinthe en cours d’écriture. Mais ça ne sauve pas cette sinistre daube.
Les cinémas, en ce moment, ne sont pas en très bonne forme. Confinement, couvre-feu… tout va mal !
Au début de la séance, nous étions dix dans la salle. Au bout de dix minutes de film, nous n’étions plus que neuf.
Un spectateur avisé avait déjà déclaré forfait. Et malheureusement… ce n’était pas moi !
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