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Undine (Ondine) de Christian Petzold (2020)
Ondine Wibeau travaille comme conférencière en histoire de l’urbanisme à Berlin.
A l’issue de sa conférence, elle s’aperçoit que son amant Johannes l’a quittée.
Accidentellement, elle fait la connaissance de Christoph qui est scaphandrier professionnel. En fait, elle lui sauve la vie à la suite de l’explosion d’un aquarium dans le café où ils se sont rencontrés
Christian Petzold a réalisé, à ce jour, films et celui-ci est le quatrième que je vois.
Après l’excellent Barbara en 2012, le médiocre Phoenix (2014) et l’ennuyeux Transit, ce réalisateur, visiblement très « encarté », offre à nos yeux éblouis ce mortellement ennuyeux Ondine.
« Ondine », c’est la fille des ondes, c’est, à quelques variantes près, La Petite sirène d’Andersen et la Russalka de Dvorak, une fille de l’eau qui « trahit sa race » en tombant amoureuse d’un humain qui, à son tour, la trahit et qu’elle doit tuer pour pouvoir retrouver les siens.
Heureusement, dans cet océan d’ennui, il y a les scènes de conférence sur Berlin qui sont passionnantes, mais ne sauvent tout de même pas le film (c’est pour ces scènes que le film est classé une *, car si elles n’y étaient pas… !).
Et puis, surtout, il y a Franz Rogowski. Là, j’en suis désolé, je vais faire du délit de sale gueule : l’acteur, au demeurant très médiocre souffre d’une fente labio-palatine, autrement nommée « bec-de-lièvre » qui lui donne une diction très pénible à entendre chez un comédien, même dans un film allemand (pardon ! Franco-allemand, ce qui explique peut-être le côté ennuyeux !) quand on n’est pas, ce qui est mon cas, germanophone.
Dans un film passionnant, c’est juste gênant, dans un film ennuyeux, c’est insupportable !
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