mercredi 21 octobre 2020

Ajami

 

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Ajami (2009) de Scandar Copti et Yaron Shani

A Ajami, quartier populaire de Jaffa, Nasri et Omar voit leur jeune voisin de 15 ans se faire assassiner devant leur maison. Ils savent très bien que le jeune homme est mort à la suite d’une confusion : ce sont eux qui étaient visés à cause d’une vendetta concernant leur oncle.

Malik est un réfugié palestinien qui vit et travaille illégalement à Ajami pour payer une opération qui pourrait sauver sa mère.

Bing, un autre Palestinien, vit de petits trafics.

Dando, un policier juif, recherche son jeune frère disparu du côté de Naplouse.

La rencontre d’Omar, Malik et Benji avec Dando sera tragique.

Visiblement, Copti et Shani ont beaucoup (trop) vu Pulp Fiction. La structure de leur scénario, en quatre chapitres, correspond beaucoup à celle du film de Tarentino. Mais avec des acteurs non professionnels et une caméra à l’épaule, un scénario un peu « déstructuré » et, surtout, pas totalement maîtrisé, ne contribue pas à une parfaite compréhension.

Mais il faut bien reconnaître que, pour un scénario-puzzle, tout se remet en place dans le chapitre final et qu’on aurait tendance à trouver ça bien à posteriori. Et malgré un certain ennui qu’on ressent vers le milieu de la projection, on ressort de là assez content. Et puis le côté documentaire sur la vie dans ces quartiers et les rapports entre les différentes communautés compense les réserves qu’on pourrait porter sur le côté polar de la chose.

 

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